“Je serais morte sans l’Accueil Périchaux. Je ne sais pas comment expliquer ça, mais… Je suis ici grâce aux Périchaux. Je buvais beaucoup, dans ma tête, il y avait seulement l’alcool, l’alcool, l’alcool. Aujourd’hui je suis plus forte, et maintenant je suis fière.” Basha

 La Mobildouche et ses bénévoles ont été très précieux : j’ai pu venir me laver régulièrement et garder ma dignité. Personne n’a jamais su que je vivais dans la rue. À Mobildouche, je repartais avec des vêtements propres, après avoir pris un café et discuté. C’est ma famille de cœur.Céline a passé sept ans dans la rue. Aujourd’hui, elle a un toit et elle travaille.

“Ce que je trouve ici, c’est le bonheur. Simple, bonheur. Le bonheur humain, vous voyez là… Quand je parle du bonheur humain, vous avez les bénévoles, vous avez les salariés, les stagiaires qui viennent, ils sont tous aimables. C’est humain, voilà. (…)” Guy

“Ici, ça m’a beaucoup apporté. C’est grâce aux Périchaux que…(silence). Je ne sais pas comment je vais te dire. C’est grâce aux Périchaux que je suis bien. Je te dis toute ma famille m’a abandonné. Si tu demandes au bled, tout le monde te dit que je suis clochard, drogué… Ici je suis avec les gens, et on discute, et on rigole…”. Kamal

“J’ai changé depuis que je viens à Depaul. Je suis devenu plus ouvert aux autres… Je suis devenu moins colérique, plus gentil, plus ouvert, plus stable… Je réalise qu’il y a d’autres gens qui sont dans la même galère que moi. Et qu’il faut être patient, faut faire… Un effort quotidien, voilà, pour être poli, pour être gentil. On n’est pas tout seul, donc il faut faire attention aux autres. Le lien, les contacts avec les gens… Voilà.” Denis

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